Enfants Indigo, la génération sacrifiée ?

Publié le par Christiane Jaufour

« Hyperactivité ». Le verdict vient de tomber sur le petit Stéphane. Devant son comportement impossible à gérer, ses parents ont fini par consulter un psychiatre. « Ces médicaments vont l’aider à mieux vivre. Il pourra suivre sa scolarité normalement ». Soulagés, les parents vont se procurer le traitement complet en sortant du cabinet et le donner à leur fils le plus vite possible. Stéphane a 5 ans. Il est l’une des nombreuses victimes de la Génération Indigo, ces enfants « pas comme les autres ».


 
Certains les appellent enfants « Téflon », d’autres « Cristal », « Transitionnel » ou « étoile »… Quel que soit le nom, c’est toute une génération d’âmes qui s’incarnerait sur Terre depuis une trentaine d’années.
Les enseignants témoignent dès la fin des années 70 de ces enfants différents, difficiles à gérer selon des méthodes traditionnelles. Ils supportent mal les contraintes extérieures et ont besoin de comprendre et d’accepter toutes les règles de vie que l’on cherche à leur imposer. Sans quoi, ils les rejettent. Très souvent, leurs parents et éducateurs les qualifient d’un mot nouveau : hyperactifs.
Les enfants Indigo sont les premières victimes de ces diagnostics. Trop intelligents, trop créatifs, pas assez obéissants, ils deviennent le cauchemar de toutes les institutions éducatives, et souvent même de leurs propres parents. Ce phénomène est mondial, mais assez irrationnel.
Certes, certains parlent de problèmes éducatifs, de mauvaises approches psychologiques. D’autres, rejettent carrément la faute sur les enfants sans remettre en question la société. Mais personne n’évalue l’ampleur du phénomène, ni sa mondialisation.

Les consciences s’ouvrent

A partir des années 90, un ouvrage va rendre objectif ce que de nombreuses personnes pressentaient intuitivement : l’apparition d’une génération bien plus évoluée, destinée à assurer la transition de l’humanité dans l’Ere du Verseau. C’est Lee Carroll et Jan Tober qui publient « Les enfants du nouveau Millénaire ».
Les discussions se multiplient, les personnes sortent de l’isolement et partagent leurs expériences. Quel soulagement pour les parents de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Ils peuvent enfin comprendre le sens de ce qu’ils vivent avec leurs enfants.
C’est à cette époque que l’expression « enfant indigo » est popularisée. On entend souvent dire qu’ils doivent ce surnom à la couleur de leur aura. Mais de l’aveu même de Carroll et Tober, ce n’est pas le cas. Il s’agit en fait du commentaire d’une femme synesthète à qui l’on parlait de ce phénomène.
Depuis cette époque, un grand nombre d’ouvrages sont publiés, rassemblant témoignages, conseils, explications. Certains sont écrits directement par des parents ou des éducateurs, d’autres transmettent des enseignements donnés par canalisation d’entités spirituelles. Peu à peu, il apparaît un certain nombre de critères qui définissent les caractéristiques de ces enfants.

Un enfant Indigo, qu’est ce que c’est ?

Les nombreux échanges de parents et d’éducateurs ont permis de lister certains points communs des enfants Indigo. Tous ne répondent pas exactement à ces critères, mais la plupart peuvent se reconnaître en une ou plusieurs des dix caractéristiques suivantes.

•Les enfants Indigo ont un profond sentiment de leur divinité intérieure. Ils se sentent « rois dans leur royaume » et agissent comme tels.
•Ils sont persuadés de mériter leur vie sur Terre et tout ce qui les entoure. Ils ont d’ailleurs du mal à comprendre pourquoi tout le monde ne partage pas cette certitude.
•Très tôt, les enfants Indigo savent qui ils sont et le sens de leur mission sur Terre. Ils en parlent librement à leurs parents comme d’une évidence partagée.
•Ils ne supportent pas l’autorité absurde. Ils ont conscience de leur intelligence et demandent à être respectés. Il faut leur expliquer ce qui leur est imposé.
•Notre monde occidental est trop contraignant. Les enfants Indigo aiment la simplicité naturelle et ont beaucoup de mal à supporter certains aspects de notre vie moderne.

•Les enfants Indigo sont créatifs. Notre façon de vivre laisse très peu de place pour l’innovation et la fantaisie au quotidien. Cela leur fait horreur.

•En plus d’être créatifs et fantaisistes, leur grande capacité d’analyse permet de penser globalement les organisations dans lesquelles ils évoluent (école, club, sport, famille…). Ils essaient souvent de proposer d’autres fonctionnements collectifs plus efficaces et mieux adaptés. On les écoute rarement. Ils imposent alors leurs choix, délibérément.

•La sensibilité naturelle des enfants Indigo leur permet de se reconnaître mutuellement. Lorsqu’ils ne peuvent pas communiquer avec des personnes au même niveau vibratoire qu’eux, ils ont tendance à se replier sur eux. De ce fait, on les trouve souvent très asociaux.

•Les systèmes de pression traditionnels que les adultes utilisent pour contraindre les enfants (punition, récompense, culpabilité) n’ont aucune prise sur les indigo. Au grand désespoir des adultes qui ne savent pas fonctionner autrement.

•Les enfants indigo expriment leurs sentiments clairement et simplement. Ils n’ont pas peur de leurs besoins affectifs et de leurs ressentis. Cela peut être très déstabilisant pour les adultes qui les encadrent au quotidien.

Vous avez sûrement trouvé dans ces dix points des éléments correspondant à certains enfants que vous connaissez, n’est-ce pas ? Mais quelques personnes n’hésitent pas à prêter aux enfants Indigo de nombreux autres talents, beaucoup moins courants : capacités de guérison, télépathie, canalisations spontanées, clairvoyance et clairaudiance…



Ces affirmations proviennent cependant surtout d’entités spirituelles canalisées, et ont été reprises par des enseignants spirituels assez loin de l’expérience vécue au quotidien. Cela a en fait porté préjudice au phénomène des enfants indigo, en y ajoutant une dimension paranormale plus proche du fantasme que de la réalité. Car le phénomène Indigo a ses détracteurs…
(A SUIVRE) dans la revue l'Initiation Juillet - Août - 2007
disponible dans votre point presse.

 
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